Avant d’être installé définitivement dans le clocher de l’église Saint-Jean-le-Vieux en 1885, le carillon de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan, oeuvre de la fonderie Amédée Bollée & Fils du Mans (France), a été présenté à l’Exposition universelle de Paris de 1878.
Jusqu’à l’électrification de 1956, tous les jours, le matin, à midi et le soir, les sacristains successifs s’installeront devant le clavier coups-de-poing pour carillonner la prière de l’angélus.
Quant aux quatre sonneurs, ils feront retentir la grande volée pour les sonneries cultuelles, festives ou commémoratives.
En 1996, le carillon, propriété de l’Etat, a été restauré par l’entreprise France carillons d’Hérépian. Depuis, les carillonneurs, nommés par ordonnances épiscopales, sont chargés de mettre en valeur cet instrument, tant sur le plan cultuel que culturel. Cet ensemble campanaire, classé monument historique en 1990, est un des rares exemplaires pratiquement intact de la facture du XIXe siècle pour un carillon de quatre octaves.
Ecoutez...
Le 1er mouvement de la Sonate en hommage à Matthias Van den Gheyn de Daniel Robins (1937-1970), pièce originale pour carillon enregistrée au printemps 2006 par Elisatbeth Vitu et Laurent Pie, carillonneurs attitrés de la cathédrale Saint Jean-Baptiste de Perpignan :